Nous avons la douleur de vous annoncer le décès de notre ami Christian Garin, 2° Dan de Kendo et enseignant au Dojo Musashi de Colomiers.
Arrivé à Colomiers en 1993 après avoir débuté le Kendo en région parisienne, Christian est rapidement devenu un pilier de notre dojo par sa gentillesse, sa bonhomie, sa générosité et son engagement, autant sur le shiaïjo que pour le club. Il a pris en charge en 1995 l’enseignement des enfants avec toute la bienveillance et la constance nécessaires à une présence régulière, une grande ouverture d’esprit pour accueillir les jeunes pratiquants et leurs parents.
S’il lui arrivait d’oublier des prénoms (combien sont devenus « notre cher ami »), il se rappelait de tous,les connaissait tous, et adaptait sa pédagogie et sa communication à chacun.
Morceaux choisis parmi toutes les manifestations que nous avons reçues à l’annonce de sa mort :
- Thomas, un de ces jeunes, moins jeune maintenant :«en plus de m’avoir fait faire quelques milliers de suburis, il m’aura donné le goût et l’envie d’en faire quelques milliers d’autres».
- Gautier, un autre devenu moins jeune : « … avec un de mes camarades nous l’avions surnommé « l’Ancêtre ». Allez savoir pourquoi, il n’était pas si vieux et toujours vaillant le shinaï en Main. C’est dire s’il faisait partie des meubles. En tout cas je n’ai jamais osé le lui dire. Ca l’aurait sans doute fait rigoler. Dur d’imaginer le club sans lui ».
- Hélène, épouse et maman de kenshi : «Christian a réussi à convertir tous les hommes de la famille au Kendo. C’était un homme passionné qui m’a expliqué patiemment les valeurs du Kendo alors que j’accompagnais Maxence à ses premiers cours ».
Toujours disponible pour les événements du club, pour encadrer les jeunes lors des compétitions et des déplacements, il a largement contribué au développement de notre club. Il avait reçu un diplôme d’honneur du club lors de la dernière Assemblée Générale. Ça l’avait touché, mais il pensait surtout à continuer et pas tellement au passé. Si on avait su, on aurait attendu …
C’est difficile d’imaginer le dojo sans lui mais nous lui devons tous de continuer avec encore plus de détermination en s’inspirant son modèle : de la sincérité, toujours de la sincérité, dans la pratique du Kendo comme dans la vie. Au moment de saluer le shinzen, c’est aussi lui que nous saluerons respectueusement désormais.